J 61
samedi 6 novembre
Départ Sault : 9h30
Arrivée Simianne-la-Rotonde
18h00 à la nuit tombée
Temps de marche : 8h30
35 km
Départ de Sault |
Ouest-France du jour |
Dommage qu'il y ait eu un problème de transmission de photos avec Patrick Certain.
il y avait celle-ci prise par satellite hier beaucoup plus probante !
Je tenais à dire que je suis très touché par tous les témoignages d'amitié qui sont tombés après la journée du mont Ventoux. Décidément j'arrête pas avec mes records !
Celui-là n'était pas prévu. Je voulais remercier aussi tout particulièrement Marie et Claude à Carpentras qui m'ont acceuilli la veille si généreusement, et avec qui j'ai passé une super soirée, tout en me régalant avec la potée aux choux de Marie. Merci encore de tout cœur.
Toujours lui derrière moi |
Quand je parle de record, je plaisante car ce n'est pas du tout le but recherché ; il n'y a pas d'esprit de compétition dans ce périple, juste un combat avec moi-même.
Je n'ai pas d'adversaire à battre, c'est justement l'intérêt du marcheur solitaire. Personne d'autre avec qui rivaliser. C'est une lutte intérieure.
Bon ce matin, après une bonne nuit à l'Hôtel d'Albion à Sault, je pensais quand même ressentir un peu la fatigue de la veille, mais non pas trop. J'avais par contre très envie de retrouver la marche sur les chemins et le Gr 4 qui part de Sault, mais qui semblait introuvable. 45 mn à tourner en rond, à scruter la carte et des km pour rien !
Il a fallu que j'aille à l'office du tourisme pour comprendre. J'ai bien failli prendre la route, mais ma patience a été récompensée. 4 km de montée jusqu'aux Côtières-de-Montmeyre, de 780 m à 950 m.
Après 18 km de plateau qui évolue entre 1000 et 1200 m, bois et lavandes, montagnes à perte de vue, se sont succédés durant cette journée. J'avais, toujours et encore, le mont Ventoux derrière moi, ayant l'impression qu'il me disait : hé ! je t'en ai fait baver hier, mais t'inquiète, on se reverra !
Quand je disais que je "voulais du chemin", alors là, super ! Pas un mètre de goudron sur 18 km, mais pas un village non plus, ni un point d'eau, ni d'ailleurs personne, à part des chasseurs.
Champs de lavande |
la lumière au bout du chemin |
Et puis ce Gr est très mal balisé, ce qui a bien contribué à me perdre, car comme une pomme, vers 16 h, j'ai mis près de deux heures pour retrouver mon chemin. Résultat : j'arrive de nuit, avec ma lampe frontale allumée, mais bien content que l'hôtellier soit venu me récupérer à l'entrée du village.
Après, ce fut rien que du bonheur, car Christelle, la nièce de Laurence et son mari Fred, qui habitent Marseille (1h30 de route quand même pour eux !), sont venus me retrouver et m'ont offert un super resto, "La table de Pablo" à Villars.
Mimis dis-donc! |
et les beaux verres, sacré luxe pour un pèlerin |
Malgré tout çà, j'ai tenu à trouver le courage pour vous écrire ce soir.
Alors, bonne nuit les bloggers, car moi je tombe de sommeil. Et surtout ne lachez-rien !