vendredi 3 décembre 2010

J 87 de Lavagna à Moneglia

Départ Camogli 9h
Arrivée Porto Fino 15h30
Temps de marche 6h
18 km cumul 1826

J’ai vraiment l’impression d'en avoir fait beaucoup plus, mais non le GPS a parlé, sauf qu’il ne voit pas les tunnels interdits aux piétons, il a failli me mettre dans une sacrée galère .
Peu après Sestri Levante, jolie petite ville côtière, où il doit y avoir un monde fou l’été.

Plage de Lavagna

Plage de Sestri

Sestri Levante


Donc je suivais la sp1 vers La Spezia, c’était une route possible pour Moneglia mais la carte et mon GPS  indique la rte par la côte, un peu plus courte, je passe Riva ligure et j’arrive à un tunnel interdit aux piétons plusqu’il n’y a qu’une seule voie en alternance avec des feux, la distance indique 145 m, bon c’est court j’y vais, mais deuxième tunnel 450m, bon je suis engagé j’ai plus le choix et devinez 3e tunnel 1350m, la galère d' ailleurs, en italien tunnel c’est «galeria» ça parle tout seul, c’est étroit et j’alterne sur la gauche et la droite en fonction des véhicules qui arrivent tous les 20 min une fois dans un sens une fois dans l’autre, je me plaque contre le mur, car j’ai sentiment qu’il me voit pas et ça passe à toute allure, je sors ma lampe frontale par sécurité et quand je sors de ce long tunnel, le bouquet final 4e 2500 m, et bien je me suis fait un peu peur, mais c’était ça ou me retaper 10 bornes. 

Quand j’arrive à la sortie du tunnel, apparaît la petite ville de Moneglia où j’ai un hôtel de retenu, c’était le seul ouvert merci Laurence et booking,  il fallait le dénicher celui-là, car j’ai eu du mal à le trouver et devinez il est 3h et il n’ouvre qu’à 17 h, mais il y a un N° de tel d'indiqué et 15 min plus tard une charmante jeune fille parlant très bien français est venue me donner ma chambre, je m’aperçois que dans ce tunnel j’ai ramassé du noir sur mes vêtements et mon sac a dos en plus de ma lessive quotidienne, j’ai du tout nettoyer.








Bon c’est les joies du voyage, j’ai quand même eu du soleil, mais beaucoup de vent froid, ce soir il fait vraiment très froid je dois encore chercher un resto car le resto de l’hôtel est fermé juste ce soir, pas de bol, demain c’est Levanto et le début des sentiers dans les Cinque Terre, aventure garantie et inconnu aussi sur la difficulté, quand je regarde la carte, je devrais avoir des vues magnifiques, espérons que le temps sera beau, et j’espère que vous serez encore là, alors surtout ne lâchez rien.

jeudi 2 décembre 2010

J 86 de San Margarita à Lavagna

Depart Santa Margarita Ligure 9h
arrivée Lavagna  14h30
temps de marche 5h
18 km  cumul 1828 km


San Margharita Ligure
Bon c’est une première j'envoie mon texte d’un point internet dans un bar en buvant une birra piccola à votre santé.
Il faut dire que Orange m'a coupé ma liaison Internet à 5h du matin avec un message comme quoi  j'avais dépassé le forfait et que j'étais arrivé à 35 euros, ce que je ne comprends pas du tout. Panique !

Après la dure journée d’hier mes jambes et mes genoux avaient besoin d’un peu de repos j’ai donc repris le goudron et la route côtière vers Rapallo à 4 km, le temps est mi-soleil mi-nuage, j’ai encore de la chance, car il est tombé des cordes cette nuit. D'ailleurs à propos de chance, j’en ai effectivement beaucoup et surtout la santé pour faire ce que je fais, ce n’est pas le cas de tout le monde et je mesure avec beaucoup d’humilité ce que c’est d’être en bonne santé.

C’est pourquoi j’ai décidé de marcher pour tous ceux qui n’ont plus cette santé qui nous est si précieuse et que l’on mesure quand on l’a plus, l’idée est venue à la demande de mon cousin Jean, mari de Daniele dont son frère Jean-Luc est très malade, Jean est croyant je respecte cela d’autant plus que lui aussi est sorti de cette même maladie, alors j'espère leur envoyer un peu de mon énergie et les aider à se battre.
Chacun interprétera comme il voudra ce que je viens d’écrire : croyance , spiritualité, etc., peu importe, ce sera un des buts de mon voyage et j'en suis fier.
Je trouve que se battre contre une grave maladie est beaucoup plus difficile que de faire ce que je fais.

Bon c’est un peu spécial le blog ce soir, sans doute l'approche de la fin de mon parcours, car dans 25 jours environ, je vais toucher mon but.
Je reviens brièvement à mon parcours d'aujourd'hui, je n’ai même pas essuyé une goutte de pluie, j’ai même marché de Rapallo à Lavagna en tee-shirt, j'en ai qu'un et rouge en plus.
Laurence a assuré une super logistique aujourd'hui en me trouvant un hôtel à Lavagna , arrivée tôt pour se reposer avant d’attaquer de nouveau les sentieri dans les Cinque Terre, une super région avec de vieux villages pour ceux qui connaissent, dans un jour ou deux.




Et je voudrais terminer cet édito un peu spécial en rendant un hommage à ma soeur Jacqueline qui s'occupe de nos parents pendant mon absence et je sais que c’est pas facile pour elle tous les jours, alors merci petite soeur.
Et puisque je suis parti dans les remerciements pour l'aide à nos parents, à Suzette et Patern, MIchelle et Gégé, Marie-Laure et Alain, et Laurence.
Désolé pour ces pensées familiales, mais vous les bloggers qui avez besoin de retrouver la pêche alors je marche aussi pour vous mais ne lâchez rien, moi, je vous lâche pas.

mercredi 1 décembre 2010

J 85 de Camogli à Portofino


Départ Camogli 9h
Arrivée Porto Fino 15h30
Temps de marche 6h
18 km cumul 1826


Camogli d'en haut ce matin

Ce matin malgré la pluie qui est tombée toute la nuit depuis hier soir, j’ai donc décidé de prendre le sentiero entre Camogli et Portofino, donné pour 5h de temps, coup de chance ou béni des Dieux, la pluie s’arrête. Je garde quand même mes vêtements de pluie parce que le temps est "Incertain", note d'espoir au large on aperçoit Genova où le temps se dégage.
Après une rude montée de 30 minutes tout en escalier on traverse le village de San Ricco pour aller vers Portofino. Une chapelle avec un village tout en bas "San Chiaputta", j’hésite un peu, car après il faut remonter, je suis pas le seul un couple d'Italiens s'engueule (a l’Italienne), car lui veut descendre et elle non, s se séparent et lui descend avec moi, on échange quelques mots en italien sur les feuilles mortes dont sont recouvert les marches qui sont dangereuses, ça glisse, c’est vrai.

San Fruttuso

Finalement il n’est pas allé au bout, moi si après la chapelle en restauration, il faut encore descendre au ras de l eau pour voir ce petit village uniquement accessible en bateau ou a pied, il y a même un restaurant, mais c’est "chuiso" village fantôme même pas un chat,


les chaines

le chemin avec les chaines au sol pour s'accrocher

le panneau explicatif



Mais les photos seront belles vous les verrez plus tard, j'en fais moins avec l’Iphone.
Pour retrouver le chemin cela m’a pris 3/4 d'heure et beaucoup de sueurs, car il fait doux, en bas j’ai change de chemise, trempe pas par la pluie, j’ai déleste un polaire et la doudoune, plus léger pour monter, j’avais aussi enlevé le pantalon de pluie, mais une averse arrive alors je le remets grrrrr

le chemin -très- étroit

La suite c'est le Ventoux italien, car il m’a fallu 6 h 30 de marche pour arriver au bout avec des dénivelés permanents et des sentiers de cailloux énormes qui vous font mal au pied et surtout avec l humidité et la pluie c’est très glissant il faut donc assurer son pied en permanence. Mais c’était pas le pire on est comme en pleine montagne après le village de Billetti , on ne voit plus une maison ni personne pendant 4h et des passages qui m’ont fait vraiment flipper, car ils ont mis des chaînes, qui sont utilisées en rappel comme en escalade en plus il y a des crochets pour ceux qui ont des mousquetons en cas ou tu glisses, moi, je n’avais rien que mes mains, plus mon sac de 14 kg, il valait mieux pas avoir le vertige et je vous assure que 3h de sentier en plus qui monte et descend cela vous casse les jambes et un peu la trouille aussi.

La descente sur San Fruttu est aussi longue et pénible et vous casse les genoux, ce village est complètement désert, juste une habitante et un bar restaurant en travaux qui m’a proposé une bière à 4,50 euros en me montrant son tarif pour touriste, j’ai failli lui laisser sa bière, mais j’avais très soif et en plus il était 13h30 et j’avais juste pris 2 oranges.
ruelle de San Ricco
La fatigue et l'envie d'arriver rapidement, j’ai bu ma bière et adieu.

il me restait 1h30 pour arriver à Portofino, d'après la pancarte, mais encore 3/4 d'heure à gravir la montagne  très raide en épingles et très glissante aussi, 
mais plus de passage dangereux avec les chaînes.
Super descente jusqu'à Portofino où mes genoux et mes jambes ont encore pris un sérieux coup.

Dommage l'arrivée sur Portofino ne débouche pas sur le port, donc pas de photos d'en haut, le désert aussi ici, tout est fermé, le temps de repérer une station de bus et de faire quand même la photo du port ou les grands yachts de luxe sont absents.
Oui mon hôtel est à Santa Margarita Ligure à 5km, chic le bus est là, je les aurais peut être fait a pied, mais là j’ai mon compte pour aujourd'hui, 

Et vous les bloggers ? 
J' espère que mon récit vous aura plus, mais surtout ne lâchez rien et revenez demain pour d'autres aventures.



Petit bonus de la part de Laurence comme j'aime en rajouter pour le régions que j'aime, car J-N tente - sans y réussir d'ailleurs - à ne pas dépasser son forfait.. Ici vous pourrez voir le Portofino en plein été, on ne peut s'y tromper :




été 2007

été 2002


Et pour le fun


mardi 30 novembre 2010

J 84 de Genova à Camogli


Départ Genova 7h20
Arrivée Camogli 15h
Temps de marche 6h30
24 km 1814km

Hier dans les rues piétonnes de Genova, j'ai rencontré Julien (photo hier) :
Julien est un Français depuis 6 ans ici, il a fait une maquette du Titanic avec des boites de bière et il quête pour survivre avec sa petite chienne.
Il était officier de police en France à Toulouse et a démissionné il y a 6 ans pour des raisons un peu confuses, depuis i est ici à Genova sans ressource.
Autre rencontre dans un bar hier soir avec 3 Algériens plutôt sympas, ils sont en transit ici espérant pouvoir aller en France.
Mohammed, 56 ans, qui parle le français l'Italien l'espagnol et l'anglais, ancien marin sur des pétroliers, Isham, 24 ans, en Italie depuis un an, rêve de la France ou il a de la famille;  une bonne nature, il fait du commerce il vend un peu de tout comme il dit " la vie ça va ça vient, on se débrouille.
Sa phrase favorite "quand ya de la vie ya de l'espoir".
Mamoud 50 ans, qui a vécu longtemps à Rome et qui est ici à Genova depuis deux mois.
Tous ils m'ont fait rire quand ils parlent de l'amitié du président Jacques Chirac avec le président Algérien Bouteflika , mais Sarkozi non pas bon pour la France. J'ai filmé nos conversations.

Il est 3h30 du matin et je n'ai plus sommeil, car j'ai une sorte d'angoisse due à l'hôtel où je suis vraiment étrange avec un matelas qui a vécu, une salle de bain ou j'ai pas eu assez d'eau chaude pour prendre ma douche et un patron d'hôtel qui vous regarde d'une manière pas rassurante.
Je me sentirai mieux quand j'aurai quitté cet endroit.
Ce matin c'est lui qui fait le capucino avec brioche (comme disent les italiens pour le croissant)
Et à 7h20 basta, content de quitter cet endroit sinistre et ce patron bizarre.

Sortie de Genova ce matin


Pour sortir de Genova mon GPS m'indiquait tout un circuit par des rues de Genova', mais finalement j'ai pris au plus court par une voie routière qui a rejoint la mer, c’était quand même long presque 3 h avant de voir la pancarte de Genova barrée, suit Nervi où j'ai fait une pose pour visiter un musée d'art moderne, ce musée est une collection personnelle dans une villa bourgeoise de 1903 qui a appartenu à la famille Luxoro , léguée à la ville de Nervi en 1945.
Beaucoup de céramiques anciennes, une collection de pendules dont une date de 1703.
Mais en dehors de l'art,  la rencontre avec le directeur Luigi Napoli cela a été quelque chose.
D'abord quand je suis rentré j'étais pas très à l'aise, car j'étais seul, et les deux gardiens me suivent partout, je trouvais ça un peu gênant surtout sans dire un mot, puis arrive Luigi le napolitain, alors la c'était grandiose : il a vu que j étais Français et ne me parle qu'en italien, d'où je viens en France et la merci Laurence, j'ai appris par cœur une phrase qu'elle m’a préparée et j y ai mis tout l'accent italien que j ai pu et miracle il a tout compris et en plus il connait la Bretagne, génial, et là le miracle continue, car il parle en italien (juste quelques mots en Français) et je comprends presque tout, il parle même de la cuisine Bretonne qu’il adore surtout la cotriade et les "fritta del mare". 


Luigi c’est un vrai napolitain, très exubérant et très sympathique, il a fallu qu'il explique a tout le personnel mon voyage à pied, il a tenu a m'offrir un café et même à me chercher la liste d'hôtel de Recco sur Internet, après j ai eu le droit a la visite du musée avec lui et tous ses commentaires, j'ai même eu le droit a l'accolade en partant, un fameux ce Luigi, j'ai passé un bon moment.

Recco
Malheureusement il s’est avéré en arrivant à Recco que tous les hôtels étaient fermés, j ai donc poursuivi 2km plus loin à Camogli il se trouve qu'en achetant la carte des sentiers du coin il y avait l adresse et le tel de l'hôtel ou je suis ce soir.

Camogli est un super village côtier très beau avec ses maisons colorées, je m'y sens très bien et à l'hôtel aussi.

Port de Camogli


Plage de Camogli


J'avoue que ce genre d'endroit serein me convient mieux que la grande ville de Genova, et en plus c'est une première pour moi depuis 10 jours que je suis en Italie et que je tape le goudron tous les jours, que je vais prendre un sentier demain qui devrait m'emmener à Portofino, nous y sommes allés plusieurs fois avec Laurence mais par la route et en voiture bien sûr.
C'est un endroit superbe un port ou l'on voit de grands yachts de luxe et on peut manger la vraie "focaccia", la spécialité du coin, c'est un peu la pizza, mais avec une pâte plus fine et du fromage incorpore dans la pâte et sans tomate.
Mais je ne suis pas sûr que le fameux resto où on a été soit ouvert à cette époque de l’année.
Bon demain ce sera Portofino , juste avant les "Cinque Terre" et ses vieux villages.
Je serai  à 80 km de la Spezia, à une étape de Sarrenzana où je devrais trouver la Via Francigena
Bonsoir à tous  les bloggers, surtout ne rien lâcher.


Camogli vu par Laurence il y a 2 ans..

lundi 29 novembre 2010

J 83 de Arenzano à Genova

J83 lundi 29 septembre
Départ Arenzano 7h30
Arrivée Genova 12h30
Temps de marche 4h30
25 km cumul 1790

Dans l'hôtel où  j'ai séjourné 2 jours, le patron était courtois, mais réservé, ma chambre avait une cuisine et toute la vaisselle qu'il faut, j’ai donc fait mes courses et mangé sur place pendant ces deux jours, y compris mon petit déjeuner, ça m'a changé des restos, vu le temps épouvantable, ça m’a aussi occupé, car les visites, ce sera pour une autre fois, j’ai trainé un peu dans les bars et observé les Italiens, et je me suis payé une grosse glace à la fraise, moi qui ne suis pas très amateur de glace en France, j'avoue m’être régalé.
J'en ai profité aussi pour refaire toute ma lessive, et, ne trouvant pas de lessive liquide, j’ai acheté un gros morceau de savon.
retour a l'ancienne, n'oublions pas que nos ancêtres faisaient tout avec le savon de Marseille : lessive, toilette et même se laver les cheveux, c'est pas terrible, mais cela permet de rester propre et digne quand on est sur les routes comme je suis depuis 82 jours.
Bon ce matin grosse surprise il fait beau et doux 8° et du soleil, par mesure de précaution j’avais mis ma tenue de pluie et j’ai donc tout enlevé au bout d'une heure.


Le port

Un chemin piétonnier longe la route, c'est agréable et à 9 h étonné,  j’ai fait à peine 9 km un panneau m’annonce que je suis à Genova , mais il faudra près de 15 km pour rejoindre le centre ville et J’ai craqué a 4km du centre j’ai pris le bus, ras le bol de marcher dans les faubourgs, qui n’avaient pas grand intérêt. Genova est la première grande ville italienne que je rencontre.

Genova est un grand port de croisière tout en bord de mer et nichée au flan de plusieurs montagnes, ce qui a nécessité de nombreux ponts pour faire passer l'autoroute tout en haut et même en voiture c'est très long alors a pied !!!
Bateau en port de Gênes
Les Génois ont un long passé d'histoire maritime et de conquérant, n'oublions pas qu'ils ont occupé la Corse durant plusieurs siècles et à différentes périodes. La plupart des villes de Corse ont êtes construites sur le modèle de l'architecture de Gênes.
Donc cette ville aurait peut être mérité un jour complet, mais avec une demi-journée j’ai essayé de vous donner un aperçu en photos, malheureusement je ne pourrai tout envoyer, car je suis limité par l'Internet à l'étranger.

Laurence et sa maman Mona ont souhaité que j’aille voir le fameux cimetière de Genova. J'ai donc pris un bus, il faut déjà le trouver, avec mon accent italien à la Française.
Enfin j y suis arrivé et j’avoue que je n’ai pas été déçu, c’est unique, je n’ai jamais vu un cimetière pareil.
Dès l'entrée un immense mur recouvert de plaques commémoratives avec à chaque fois une photo du défunt.
Ensuite à droite deux immenses salles funéraires (et une musique d'ambiance) avec des plaques sur des caveaux tout en marbre et plus loin l’immense cimetière qui ne ressemble à aucun autre.

juste un peu du cimetière

Je suis ensuite revenu au centre de la ville ou j’ai fait un reportage photos sur les principaux monuments, l’activité de croisière amène de nombreux Français qui arrivent surtout des villes du Sud : Marseille Nice Toulon ou de Corse. J’ai beaucoup entendu parler français.
J’ai pris un des premiers hôtels en arrivant proche du port, pas cher mais pas terrible, ma chambre est un peu sinistre, le patron âgé a mis un temps fou pour décrypter ma carte d'identité ah oui pour ceux qui ne savent pas,  en Italie il faut encore remplir une fiche.


il y en a qui courent

d'autres qui balayent

d'autres qui roulent


d'autres qui attendent

qui parlent

et d'autres qui prennent le soleil


Bon demain je balise un peu pour quitter Genova en direction de La Spezia , car je sens que cela va être long.

Mais pour vous les bloggers bretons qui je sais restent dans le froid et la neige sachez que je pense bien a vous et que même enneigée, la Bretagne me manque alors surtout ne lâchez rien

dimanche 28 novembre 2010

J82 dimanche 28 novembre

Arenzano



Giornato di riposo perque il tempo piove

Piove

Mes problèmes de carte sont résolus, j'ai trouvé une carte des sentiers dans la région des Cinque Terre et un guide de la via Francigena que je vais pouvoir rejoindre près de la Spezia à Sarenzana à partir de là le parcours est balisé en 18 étapes pour arriver a Roma et totalise 433 km, je ferai 3 étapes supplémentaires pour passer à Firenza , car elle vaut le détour, il me reste donc environ 7 étapes entre Genova et Sarenzana , ce qui ferait 28 ou 29 jours à partir de Genova.

J'y vois donc un peu plus clair sur la suite de mon parcours italien.

Ah j'oubliais une étape importante Assisi qui me détourne de la via Francigena de près de quatro giornata
Alora permesso riflessione

les deux chiens ont leurs capes de pluie
Changement de programme oggi perque la tempête et le froid j'ai donc fait "a giornata riposo qui" au lieu de Genova espérons que le temps s'arrange domano.
Cela me permet aussi d'observer un peu mieux les Italiens d'ici, la différence est évidente avec San Remo, Imperia ou Allassio, c'est plus populaire donc plus sympa les gens dans la rue ne détournent pas le regard quand tu les croises, au contraire ils sourient.

Chez le libraire ou j'ai acheté mes cartes, tout de suite il est venu me demander ce que je cherchais. " Parla Frances " un petit peu c'est la manière de dire on fait l'effort de communiquer, et là c'est à mourir de rire avec le mélange italiano-francese et on y arrive, en plus à la caisse je demandais une indication pour un ottico opticien oggi yo so et supermercato et le libraire il avait du mal a m'expliquer en bas il confondait droite et gauche, mais en rigolant beaucoup et une jeune fille italienne écoutait et me traduisait en français, trop sympa.

Bon en gros l'ambiance est plus détendue quand je vais dans un bar boire una biera a la spina ou a capucino, évidemment mon accent me trahit et et souvent on me répond en Français sinon c’est moi qui essaie de parla italiana.
Sinon je trouve quand même les Italiens plutôt courageux, tout est ouvert le dimanche et tout le monde bosse:  bar, magasins, supermercato, ristorante.

Mais alors, effarant le nombre de bars et de restaurants, on en a pourtant pas mal en France, mais là à mon avis on est battus.
Les bars sont différents dans le sens où beaucoup font de la vente de charcuterie à emporter ou tabacchi

Enfin le coté social du bar populaire a tut importante ici en Italie et puis il y a le jeu le totocalcione le loto dont les Italiens raffolent et ils misent beaucoup d'argent.
Actuellement je suis dans un bar et scène drôle, l'ambiance est plutôt sympa, c'est vraiment le bar à Martial en Italie, un mec rentre habitue visiblement, italien c’est sûr mais on lui dit bonjour en Francais, j'en déduis qu'il a vécu ou travaillé en France , mais après on parle italien évidemment.


Hier donc j’ai cherche a ottico,  branche de lunette encore cassée, décidément, et là comme en France réparation gratuite.

Pour revenir au bar où je suis je ne me sens pas étranger et même si personne ne me parle je me sens plutôt bien dans cette ambiance italienne.
C est évident que si je parlais italien je serais dans les conversations, je suis sûre que tout le monde sait que suis Francais et le patron me regarde en souriant, il a une bonne tête
J’ai tenté de filmer, mais je crains qu'il s'en soit aperçu.

le bar d'où je vous écris

Et les bars acceptent les clients qui ne consomment pas et viennent regarder la télé, pas courant en France.. 

A la "RAI Una" le Papa a fait un long discours, j'ai pas tout compris, mais, un peu quand même, les Italiens sont encore très nombreux à le voir sur la place St Pierre. 

Enfin je sais qu'il neige à Vannes mais gardez le moral et surtout ne lâchez rien