mercredi 20 octobre 2010

J 44 Du Puy-en-Velay à Monastier-sur-Gazelle

Départ Le Puy en Velay 7h45
arrivée Monastier-sur-Gazelle à 13h30
Temps de marche : 5h30
19 km - Cumul : 993 km 500

Il me tardait de démarrer cette journée malgré la pluie ce matin qui n’était pas au programme, mais peu importe, je me sentais en forme pour marcher comme une gazelle ou comme un âne battu, euh... pardon bâté, écart de langage, peut-être pas, car petit j’étais un âne à l’école et souvent puni car distrait.
 les Cevennes devant moi
Distrait, je le suis encore et sans doute pour toujours, mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, si cela perturbe et amène quelques déboires, cela a d'autres avantages. 
Les gens distraits sont des curieux et des penseurs, ils voient des choses que les autres ne voient pas, car leur côté rêveur développe aussi un côté créatif, et en ce qui me concerne, c’est grâce a ce côté rêveur et distrait que j’ai été entrepreneur.

la lumière arrive


Alors c’est vrai, on se fait pas mal charrier, on n’est pas toujours compris, mais tanpis, moi je me sens bien dans mes rêves et mes distractions, et puis à la différence de certains, je vais souvent jusqu’au bout de ces rêves. Ce que je réalise aujourd'hui fait parti de ce rêve-là.
Bon, je disais donc que les dieux n’étaient pas avec moi ce matin (je sais que ça va encore jaser sur mes croyances), mais le vent a tourné et le soleil est revenu.

Le chemin, c'est par là

l' arrivée à Monastier, joli ciel


J’ai avalé ces 19 km en traînant un peu au début ; j’ai fait beaucoup de photos et de commentaires tout en pensant à Robert Stevenson et sa Modestine. J’ai lu son livre avant de partir, alors je suis encore tout imprégné de son histoire.
Sur le chemin que j’ai emprunté, très caillouteux, je me suis dit que cela n’était pas évident.

 J’avais en mémoire la description qu’il faisait de Monastier-sur-Gazelle et j’imaginais ce village comme ceux des Cevennes avec leurs habitants coupés du monde en hiver, les ânes, les carrioles et les diligences poursuivis par les loups dans la neige. Et bingo ! d’un coup je sors de mon rêve ; on est plus en 1895 quand j’arrive au village, on est bien en 2010 : plus d'ânes, plus de diligences ni de tavernes. Le monde moderne est aussi passé à Monastier avec ses routes, sa supérette, ses camions et voitures, son hôtel, etc. 
Cependant l’âme de Stevenson est encore bien présente, avec même des débats contradictoires sur le lieu réel d'où il est parti : une plaque commémorative donne la date et l’heure, une autre dit non, ce n’était pas devant la poste mais devant la pension des sœurs Morel. Enfin bref, Stevenson vit encore ici, alors ce soir avant de m’endormir dans mon Hôtel Moderne, je vais bien écouter si j’entends la gazelle gazouiller...

A bientôt à tous les bloggers. Vos commentaires me plaisent beaucoup, mais je manque de temps pour y répondre.



5 commentaires:

  1. en vérité,je ne voyage pas,moi,pour atteindre un endroit precis,mais pour marcher:simple plaisir de voyager.R.L Stevenson.
    tu es sûrs qu'il n'y a plus de loups? fais gaffes quand même.

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  2. l'écho de Jean Noel dans le Berry. aujourd'hui jeudi,parution de l'article sur un pélerin de Vannes allant à Rome.mais je le reconnais!
    en esperant de nouveaux passionnés de la marche.
    deux exemplaires sont envoyés à son adresse.

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  3. Deux? Il y a de l'eccccccho!!!
    Salut Vincent!

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  4. Ô sympa l'écho..
    Merci Vincent
    je le mettrai sur le blog bientôt donc, à suivre

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