De Vannes à Rome: J 62 de Simiane-la-Rotonde à Cereste, date anniversaire

J62 dimanche 7 novembre

Départ Simiane la rotonde 10 h 30

Eh oui j ai un peu flemmardé ce matin

Arrivée Cereste 17 h 30

Temps de marche 6 h 30

1/2heure à Vienne ou je me suis fait un petit resto

25 km encore aujourd'hui

Cumul 1369 km

7 septembre/7 novembre, deux mois que, j’ai quitté Vannes avec mon sac sur le dos et mes pieds et mes jambes comme simple moyen de locomotion.

Départ de Simiane ce matin

Beaucoup de choses racontées sur ce blog qui est une super bonne idée.

Par exemple une anecdote qui me revient d'hier que je trouve drôle aujourd'hui :

J’étais vraiment à court d'eau, car je n’avais rien trouvé pour me ravitailler et un peu avant « La Garde d'Apt“ , je rencontre deux femmes qui se baladent et je leur demande s’il y a un point d'eau quelque part : "ah, mais non ya pas d'eau ici et puis ya personne au village".

Alors moi : "mais chez vous, Madame vous avez bien de l’eau ? "

Ah Ben non ya personne chez moi " Je vous jure que c’est vrai.

Et elle a quand même rajouté :

"Y’a peut-être Ben à la mairie il devait mettre un robinet dehors vous verrez bien, alors effectivement il y avait un robinet à la mairie, heureusement entretemps un chasseur m’a dépanné.

Mais bon voyez il n'y pas d'eau partout en France.

Viens

le chemin des gorges

Bon ma journée après ma nuit dans un centre équestre où on élève des chevaux arabes magnifiques.

Un peu en dehors du village j’étais pourtant proche de ma route, mais je ne pouvais pas quitter Simiane sans aller visiter ce charmant village perche sur une colline et faire quelques photos et quelques courses.

C’est beau, mais on ne voit personne à part deux chiens qui m’ont accompagné durant ma visite et il a fallu monter encore beaucoup.

Le Gr4 que je reprends est un chemin entre deux collines.

C’est un paysage encore très différent d'hier, car ce sont les gorges d'Opedette à 9 km de Simiane , le temps est gris et un peu frais.

J’évolue aujourd'hui entre deux départements le Var et les Alpes de haute Provence, c’est le Luberon.

Ces gorges sont très spectaculaires et j’imagine que l’été il y a plein de mondemais là il n’y a personne.

Je visite le village d'Opedette où je profite de la terrasse du café-restaurant du village ferme, pour pique-niquer en compagnie de 6 ou 7 chats qui ont des vues sur ma bouffe.

Tiens pourquoi, dit on quand il n’y a personnes "y a pas un chat". Après être sorti du village un troupeau de moutons et de cerfs, c’est pas banal je m’approche pour faire des photos et là un Patou surgit en me faisant bien comprendre la limite de son territoire et de son rôle de gardien, bon ok j’ai compris.

4 km plus tard je décide de monter jusqu’au village de Viens, car on y était cet été avec Laurence et quand je dis monter c’est pas un vain mot, j’ai encore bien transpiré, tout ça pour aller boire un coup au bar-restaurant et en plus j’ai craqué pour une estouffade de sanglier, tout en causant avec mes deux voisines Francoise et Gisele qui s’intéressent beaucoup a mon parcours.

Bon c’est pas tout ça il est 15 h 30 et j’ai encore 8 bornes pour rejoindre Cereste par la route et je dois redescendre d'où je viens c’est donc 4 km supplémentaires que je me suis rajouté.

J’arrive donc encore ce soir la nuit tombée, ici c’est à 17 h 30, la fille de la ferme équestre vient me récupérer au village encore merci.

Je sens que je vais encore bien dormir, le patron s’appelle Olivier et il a préparé un pot-au-feu (mais il arrête pas de manger notre marcheur).