Départ Allassio 8h30
Arrivée Pietra de Ligure 15h45
4 km avant Finale de Ligure ou je devais faire étape ce soir
28 km avec un aller-retour à Allassio A 10h
22 km réel cumul 1710
Temps de marche 6h45
Dans la vie d'un marcheur comme moi c’est une aventure de tous les jours et rien ne prédit ce qu’il va se passer le jour même ou le lendemain.
Depuis mon entrée en Italie dimanche dernier, rien ne ressemble à la France, je n’ai pas de carte de sentiers juste une carte routière, je ne fais pas de réservation d'hébergement, j’avise en arrivant, jusque-là j’ai toujours trouvé même des hôtels pas chers.
J’ai fait 1600 km en France avec mes affaires de pluie et une polaire attachée sur le sac, j’ai déjà perdu quelques affaires, mais rien d'important, une fois en partant d'Alès, tout est tombé mais le sac a été tellement allègé que je m’en suis aperçu de suite.
Ce matin je repars par la plage d'Allassio, je trouve que c’est plutôt agréable il fait beau, je suis toujours en short, les mouettes sont très actives sur la plage, car il y a quand même le vent qui permet aux mouettes de s’en donner à cœur joie en utilisant les courants ascendants et descendants.
J’ai laissé la route et mon appréhension comme je navigue à vue, je vais je trouver un chemin ou un escalier pour récupérer la route, juste au bout du port et fin de route, mais un escalier en pierre me permet effectivement de monter pour rejoindre la route qui va vers Savonna. Il est dur et long cet escalier, car il monte très haut.
En montant, je fais une photo d'une chapelle qui surplombe la mer et la vue du port d'en haut est superbe.
En longeant la route creuse dans la montagne de gros goélands ont fait leur nid et s’envolent majestueusement en planant dans l’air, comme les mouettes, ils me donnent le vertige.
Tour de Gennes |
Sortie de Alassio |
Peut-être là |
Je fais environ 4 km et je m’arrête pour retirer veste et pull, j’ai trop chaud ma chemise est trempée, je tombe le sac et là je découvre les dégâts, j'ai tout perdu ce qui était sur le sac : Cape de pluie, pantalon de pluie, polaire et écharpe, tout pour le froid et la pluie. Comment est il possible que je n’ai rien senti ? je réfléchis et je décide de refaire le parcours à l’envers, persuadé que c’est dans l’escalier, mais mes espoirs sont vite déçus, rien, et je refais le parcours j'usqu’a l’hôtel en regardant partout. Il me faut me rendre à l’évidence, c’est foutu. Je reprends ma route, mon moral en a pris un sacré coup dans les chaussettes (j’en ai encore des chaussettes pour garder le moral)
Où là ? |
De ce fait avec le temps que j’ai perdu j’augmente mon allure, je saute la pause du matin, en espérant arriver à Finale et chercher un magasin de sport, car à Allassio, rien pour les marcheurs, beaucoup pour le vélo ou la moto.
Les erreurs s’accumulent, car on se fatigue plus, je retarde en la pose déjeuner vers 13h, ah vous aller voir trop drôle, une voiture ralentit à côté de moi s’arrête, la vitre descend, une dame me tend une pomme, je la prends «gracie» et elle s’en va, j’ai cru un instant qu’elle allait me proposer de me prendre en voiture, ben non et pourtant vu les circonstances j’aurais accepté.
Pourtant ce matin le petit hôtel qui m’a accueilli, très sympa, j’ai même fait un brin de causette avec Patricia au petit dej, elle parlait bien français en mélangeant avec l’italien.
Elle s’est tout de suite empressée de me dire qu’elle était du Piémont et qu’elle tenait cet hôtel depuis 5 ans.
Elle a en plus apporté une partie de réponse sur les Italiens d'ici peu communiquant, j’ai compris que pour elle aussi c’était difficile.
Elle me dit plus personne ne dit «buongiorno» ou «buena siera», alors je comprends mieux et je suis (la Babette va dire que je suis méchant avec les Italiens) surpris que personne n’ai vu mes affaires tomber. Je pense que c’est impossible que quelqu’un n’ait pas vu, surtout je suis convaincu que c’est en ville. Seul intérêt à tout ca, c’est que mon sac est beaucoup plus léger, ah ah il faut le prendre avec humour, car ce n’est pas grave en soi.
Juste il suffit qu’il ne pleuve pas et qu’il ne fasse pas froid le temps que j’arrive à Genova ou j’espère trouver de quoi remplacer ce que j’ai perdu.
Justement hier soir je me disais qué avec cette route côtière pas grand-chose à raconter.!!!!!
Et pour finir ce matin j’ai vu que mon Italien ne progresse pas beaucoup.
Vous n’aurez pas beaucoup de photos aujourd'hui et pour cause, en attendant ne lâchez rien, sauf mes affaires de pluie.
Je crois que je vais regarder le ciel de près demain matin
salut JN. s'il faut que Laurence aille faire ton sac tous les matins,qui va s'occuper du blog ?
RépondreSupprimerEh oui, qui va s'occuper du blog?
RépondreSupprimerStevenson, il avait Modestine, Robinson il avait Vendredi, Jean Valjean, je sais plus...Cosette, peut être? Et toi tu es tout seul, mon poulet (martial)...
Pourtant y en a du monde qui veille sur toi, animal... on est mal, on a le dos couvert d'écailles...
On pourrait installer une webcam quelque part,dans sa nuque au JN, genre frontale inversée, qui surveillerait ses arrières, le sac par exemple... avec une alarme au cas où!
Tout nu et tout crotté...
Sors couvert, nom de Dieu!
oh oui une webcam ! moi je fais pas le sac et je porte pas, que ce soit dit !
RépondreSupprimeril m'arrive de faire "transbagages" mais que motorisée..
Mais Laurence a-t-elle disparu aussi ? Ou trop de travail depuis que Vincent s'occupe des affaires de Jean-Noel ?
RépondreSupprimerMothercam!ou Mammacam! ou Maccam! Ou MM!
RépondreSupprimerUne qui aurait un oeil sur lui et sur ses petites affaires...
Dors bien , mon berlingot!
PS (pour Sego): Gènes-Florence 200 et Florence-Rome 238.
sacré JN, là, on te reconnait! il va encore falloir que dieu se manifeste pour remettre un peu d' ordre.
RépondreSupprimerDamned! C'est l'enfer ce garçon!
RépondreSupprimerJ'en perds mon latin!
J'envisage de faire un signalement aux Services!
Heureusement, sa tête est attachée sur ses épaules, sinon...
Vade retro!