samedi 27 novembre 2010

J 80 de Pietra di Ligure à Savona

J 80 : vendredi 26 novembre
Départ : 8h Pietra Ligure
Arrivée : Savona 15h
Temps de marche : 6h30
30 km - cumul 1740 km


le matin..

à l'heure du départ

pour la ligne d'horizon.. là c'est étrange


le route creusée dans le rocher

Mystérieux cratere


le soleil est froid

Chemin en surplomb

Sortie du tunnel (d'un des nombreux tunnels)

Le mot de Laurence en attendant la suite
les images sont arrivées mais le forfait a du être dépassé avant que le texte arrive
(je n'ai pas corrigé les horizons vous pouvez le constater)
3, 4 ou 5 fois me sont arrivées les mêmes photos, sur qu'après ça le forfait explose.

En attendant si vous avez envie d'entendre parler l'Italie
 vous pouvez aller sur ces liens
spécialement choisis pour vous
(On dit.. qui ça On ?..  la rumeur.. que c'est le Brassens Italien,  Gianmaria
en tout cas moi j'aime beaucoup l'écouter, ça fait pas de mal..)

ou

A domani pour la suite

voilà le texte arrivé :

Hier soir, j'ai lu Robert Stevenson et j'ai relevé deux choses intéressantes au sujet de ses voyages ; pour lui l'important n'est pas de relier un point à un autre, mais d'avancer et de raconter ce qu'il vit.
C'est vrai qu'il donne des détails sur les gens qu'ils rencontrent et qu'il a un vrai don d'observation, encore faut-il après savoir le mettre par écrit et comme il dit, trouver des lecteurs intéressés. Je n'ai malheureusement pas le talent de Stevenson. C'était un vrai passionné du voyage à pieds et en solitaire.
La deuxième chose importante dont il parle sont les imprévus, les déboires, et même si on les maudit quand ils arrivent, avec du recul ils auront moins d'importance et resteront avant tout intéressants à raconter.
Par exemple sur l'hôtel d'hier soir, il y aurait beaucoup à raconter. C'est la patronne qui fait l'accueil, pas très aimablement, surtout quand elle vous dit qu'elle ne parle qu'italien ; cela vous met tout de suite dans l'ambiance (j'ai vécu souvent la même situation en Espagne sur Compostelle). Je lui demande donc à quelle heure ouvre le restaurant et si je peux voir la carte ; elle me sort une feuille avec le menu du midi et du soir en me précisant que c'est uniquement en italien. Bon, je me débrouille avec mon dictionnaire mais aucun prix n'est indiqué. Quand j'arrive au restaurant vers 19h30, une serveuse bien plantée, m'installe. Elle ne parle pas français mais anglais, et je lui demande alors de m'indiquer les prix. C'est là que ça se complique, je n'y pige rien, sauf que c'est pas donné. Vue la clientèle plutôt âgée, j'ai compris que ce lieu est un genre de pension de famille.
Moi je dénote un peu dans le décor et j'ai le culot de demander juste un plat, en anglais et en français, mais je sens que j'agace un peu, surtout qu'il faut du temps avec le dictionnaire pour traduire le menu. J'observe aussi le patron qui fait le service, il ne donne pas dans la dentelle, je lui trouve un petit côté espagnol.
Le lendemain c'est lui qui s'occupe du petit déj, la serveuse fait le ménage et dresse les tables ; je lui demande de remplir ma bouteille d'eau mais ça ne l'intéresse pas, ou bien elle fait celle qui ne comprend pas ; alors comme il faut que je parte, je demande la même chose à l'acceuil et comme là, on y parle français, je dis que je vais à Rome à pieds, ce qu'elle répète à la serveuse qui répond "va bene".
Cette fois, je pars mais le ciel ne me dit rien qui vaille. Ce n'est pas la pluie qu'il me faut craindre mais le froid, 5°c et un vent glacial va m'accompagner toute cette journée côtière avec 29 km à faire. A midi, j'ai même sorti les gants et le bonnet et changé le pantacourt pour le jean. Je marche sur une route qui surplombe la mer et taille dans le roc. Parfois j'ai l'impression d'être un peu dans le vide et les goélands n'arrêtent pas de me narguer en volant et planant juste au-dessus de moi. J'admire beaucoup leur vol et leur adresse.
Je finis par arriver à Savona, qui est une grande ville et devinez ? il y a un Décathlon ! Je pense pouvoir refaire ma garde-robe de pluie, mais déception, il n'y a pas de cape de pluie. Bon, je me débrouille en choisissant des vêtements marins mais je n'ai pas de protection pour le sac.
A Savona, l'hôtel est sympa et on y parle français. C'est pratique mais ce n'est pas comme ça que je vais faire des progrès en italien, alors "va bene" !
Et vous, ne lâchez rien (j'ai vu que Laurence avait traduit en italien).





6 commentaires:

  1. salut JN. 80 jours sur les routes, tu dois avoir les jambes qui marchent toutes seules? les
    photos inclinées! accroche toi JN,n'les laches pas! fais leurs voir qui dirige le groupe!

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  2. Salut Jean Noël, re(s)-capé, polarisé à neuf?
    Salut Vincent, toujours sur le pont!
    Amis du matin, bonjour...
    Le sable est plus blanc dans le nord finistére!
    Je retourne à mon cassoulet!

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  3. Salut a tutti, bon Jeanpie tu vas lui faire envie avec ton cassoulet, là il doit faire un régime pâte, pizza, rosé.
    Après ces fringues, c'est le texte qui c'est perdu! On ne change pas une équipe qui gagne!
    Pour Noël JN commande un pigeon voyageur et des tendeurs pour tout accrocher sur la galerie qu'on se le dise!
    D'ailleurs Laurence en à la capitale pour trouver tout ça.

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  4. wifi le pigeon voyageur surtout

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  5. Gianmaria, c'est bien!
    pour attendre...
    Bonjour Sego, Bonjour Christian!

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  6. Jean-No,

    Pas les tunnels ! ... c'est trop dangereux ... fait attention à toi.
    Merci pour ta marche pour ceux qui sont malades.

    Jean et Danielle

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