J90 Lundi 6 décembre

Départ Monterosso 9h

Arrivée Vernazza 11h

Train jusqu'à Riomaggiore

Arrivée 12h

Temps de marche 2h

10 km - cumul 1910 km

Ce matin à l'hôtel, je ne crois pas avoir vécu plus mauvais accueil au petit dèj.

J'attendais dehors à 8h20, un type arrive à 8h30, pas bonjour, rien. Il ne m'invite même pas à entrer, c'est moi qui ai demandé. Il m'a juste fait un vague signe de la tête, et au moment de payer, j'ai bien compris que cela ne lui plaisait pas du tout que je règle par carte. J'ai quitté l'établissement sans un aurevoir. Quel type désagréable, quel changement par rapport à l'étape précédente !

En plus du temps qui est à la pluie et au brouillard, je ne suis pas très en forme, et sachant qu'il faut 5h pour rejoindre Riomaggiore et que j'ai très mal au dos (en bas à droite), sans parler du poids du sac, je ne suis pas rassuré. Je prends quand même le sentier, mais sachant que Vernazza est à 2h de marche, si mon dos me fait toujours aussi mal, je pourrais prendre le petit train côtier.

la plage l'hiver..

Vernazza

Ce sentier est très étroit et à plusieurs endroits, des pierres ce sont écroulées. Passages difficiles et montée en escalier avec, pour se rassurer, des panneaux tous les 200 m donnant un numéro d'appel Urgence, le 118 pour les secours. Donc, en arrivant à Vernazza qui est un superbe et mignon petit village, comme mon dos n'allait pas mieux et que le temps s'était encore dégradé, j'ai pris le train, c'était plus prudent.

Le chemin

Ce train, quel bonheur ! En 20 mn j'arrive à Riomaggiore ; le village s'étale en hauteur et évidemment je me trompe d'hôtel une première fois avant de trouver le bon. Je trouve ce village beaucoup moins agréable que Vernazza et moins vivant aussi. Dès que j'ai pu prendre possession de ma chambre, j'ai pique-niqué sur place et me suis endormi jusqu'à 17h ! Bien qu'il y ait du chauffage, je n'arrivais pas à me réchauffer. C'est vraiment pas la forme aujourd'hui et du coup mon moral n'est pas en meilleur état. Si demain cela ne va pas mieux, je reprendrai un train jusqu'à La Spezia car il me faut absolument récupérer si je veux continuer, ce serait trop bête d'arrêter si près du but.

Si vous ne lâchez rien alors ce n'est surtout pas à moi de lâcher, sauf cas de force majeure bien sûr.

Petit coup de fil ce soir de Patrick de Ouest-France ; il paraîtra un article dans un jour ou deux.

Ciao a tutti !